Par ailleurs, l’odorat est, avec le toucher, le sens qui est le moins affecté par le vieillissement.
Grâce à l’olfaction, on travaille sur la mémoire psycho-sensorielle, indépendante des autres mémoires pouvant être affectées par des troubles neuro-dégénératifs. Plus le sens olfactif est stimulé, plus la mémoire des odeurs revient.
Il s’agit de stimuler, grâce aux odeurs, la mémoire et la communication orale de certains résidents. La force des odeurs incite à un voyage intérieur, vers des émotions pures, différentes pour chacun et ceci quel que soit l’âge de la personne.
C’est un véritable travail basé sur le fonctionnement neurologique de l’odorat et de la mémoire olfactive. Par un processus de réminiscence, on observe la persistance de souvenirs très anciens, même chez des personnes très âgées et atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette méthode efficace, mais encore peu exploitée, est développée dans l’unité de rééducation neurologique d’un petit nombre d’hôpitaux en région parisienne et dans certaines résidences seniors et Ehpad.
En résumé: « plus on sent, mieux on sent et mieux on se sent »
→ Stimuler la mémoire et les émotions, faire remonter les souvenirs et savoir les restituer,
→ Favoriser l’expression, la communication,
→ Maintenir la mémoire olfactive,
→ Stimuler l’activité cérébrale (reconnaissance, mémoire),
→ Sortir de l’isolement et du repli sur soi,
→ Valoriser l’expérience personnelle,
→ Procurer du bien-être (→ aide à lutter contre l’apathie et la dépression),
→ Créer une dynamique de groupe,
→ Suivi des capacités d’attention et de mobilisation des résidents.
→ Découverte d’une forme de plaisir sensoriel sans effort.
→ En retrouvant l’odorat (ou plutôt l’habitude de reconnaître les odeurs), la personne âgée reprendra également le goût de la nourriture.
→ La personne âgée reprend confiance en ses capacités, ce qui la dispose à entrer en communication avec les autres résidents.
→ Amélioration de la concentration des résidents.
→ Meilleur équilibre psycho-affectif.
→ Reprise de confiance en soi, se sentir en prise avec la réalité.
Il s’agit de faire deviner ou reconnaître des odeurs, et ensuite d’évoquer des souvenirs ou anecdotes inspirés par l’odeur identifiée. L’atelier permet aux résidents de participer à un jeu sans enjeu et surtout sans perdant, de manière à ne pas générer de sentiment d’échec.
Dans ce but, différentes animations peuvent être mises en œuvre :
→ l’association visuelle : le principe de cette méthode est l’association d’une odeur avec une chose vue ou touchée (objet, matière, aliment, etc). Des indices sont fournis pour faciliter l’identification de l’odeur. Sept à neuf senteurs sont passées en revue. Pour chaque senteur, un temps de discussion permet d’évoquer les éventuels souvenirs ou commentaires qui sont remontés à la surface.
→ la narration : le fil conducteur est un récit évocateur de lieux, de rencontres, de situations dans lesquelles les senteurs sont rencontrées les unes à la suite des autres et qu’il s’agit de deviner, à l’aide d’indices. Le récit est ainsi jalonné de sept à neuf stimulations olfactives. A la fin du récit, les résidents sont invités à évoquer des souvenirs ou anecdotes ramenés à la surface par certaines senteurs.
Durée d’un atelier: 1h15 à 1h30
Taille du groupe: 6 à 12 personnes maxi.
Série de 15 ateliers basés sur 40 senteurs différentes, appartenant à différents univers (plantes, épices, souvenirs, fruits, goûter).
Fréquence recommandée: 1 atelier toutes les 2 à 3 semaines.
Les senteurs sont aussi proches de la nature que l’art de la parfumerie le permet aujourd’hui, elles sont obtenues par des procédés naturels et sont sélectionnées pour leur innocuité.
Présence requise d’un assistant pour 6 personnes (l’assistant participe au jeu).
Tarif modulable selon le nombre d’ateliers programmés.